DOUCE DELIVRANCE

Je me sens tellement attirée,
Comme si j’étais happée,
Par ta fourbe tendresse,
Ta sournoise gentillesse,


Quand tout va de travers,
Quand lâchent mes nerfs,
Je te sais spectatrice,
T’insinuant tel le vice.


Tu te délectes de ma disgrâce,
Marquant le début de la chasse,
Je nourrie ta perfidie,
Je me sens comme salie,


Je discerne ta magnifique ignominie,
A peine perceptible elle m’envahit,
Et je glisse vers ce réconfort erroné,
Enrobé de tant de superficialité.


Ce n’est pas si facile,
Oser taper dans le mille,
Passer irrévocablement à l’acte,
Le conclure enfin ce pacte,


Ce marché sanglant,
Que j’admire tant,
Qui fera de moi une reine,
Où j’y serais vraiment sereine.


C.