RIEN DU TOUT
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RIEN DU TOUT
Comme une chose de rien du tout, errant ici et là,
Un minuscule grain de poussière agonisant ici bas,
Personne n’y prête guère attention car il n’est rien,
En tout cas rien de faste, rien de bon, rien de bien !
Pauvre âme damnée,
Maintenant condamnée,
Vouer à subir sans cesse,
L’ignoble et lourde tristesse,
Le fardeau implacable de l’existence,
Pourquoi a-t-elle ce goût de rance ?
Il voudrait tellement disparaître,
A leurs yeux ne plus apparaître !
Petite créature rongée par la gangrène,
Une existence fade et minable tu mènes,
Tu n’es qu’une coquille vide et creuse,
Jamais ne t’a réussie d’être respectueuse,
Assurément tu pourris coincé dans ce corps sans vie,
En toi clairement je le sens, je le sais, tu es assaillis,
Par tous ces démons putrides, nuisibles et malfaisants,
Ils te rendent aliéné, faisant de toi un être trop pensant,
Tant de fois tu souhaitais être un esprit niais,
Pour ne pas te rendre compte de tout qui était,
De toute cette puanteur qui t’entourait et te tuait,
Celle qui à chaque instant à ton doux visage aboyait,
Te transperçant comme de violents missiles,
Laissant en toi de vives blessures indélébiles,
Tu es marqué au fer rouge pour l’éternité,
Au plus profond de toi rien ne pourra l’effacer,
Tu tentes alors de regarder droit devant toi,
Marchant seul dans le vent glacial et froid,
Les larmes perlent au coin de tes yeux,
Brillantes comme des diamants précieux,
Tu n’as pas choisi d’être là, de vivre,
Voilà pourquoi tu te figes dans ce givre,
Dans ce glacier fictif, mais si présent,
Faisant de ta personne ce mort-vivant.
Un minuscule grain de poussière agonisant ici bas,
Personne n’y prête guère attention car il n’est rien,
En tout cas rien de faste, rien de bon, rien de bien !
Pauvre âme damnée,
Maintenant condamnée,
Vouer à subir sans cesse,
L’ignoble et lourde tristesse,
Le fardeau implacable de l’existence,
Pourquoi a-t-elle ce goût de rance ?
Il voudrait tellement disparaître,
A leurs yeux ne plus apparaître !
Petite créature rongée par la gangrène,
Une existence fade et minable tu mènes,
Tu n’es qu’une coquille vide et creuse,
Jamais ne t’a réussie d’être respectueuse,
Assurément tu pourris coincé dans ce corps sans vie,
En toi clairement je le sens, je le sais, tu es assaillis,
Par tous ces démons putrides, nuisibles et malfaisants,
Ils te rendent aliéné, faisant de toi un être trop pensant,
Tant de fois tu souhaitais être un esprit niais,
Pour ne pas te rendre compte de tout qui était,
De toute cette puanteur qui t’entourait et te tuait,
Celle qui à chaque instant à ton doux visage aboyait,
Te transperçant comme de violents missiles,
Laissant en toi de vives blessures indélébiles,
Tu es marqué au fer rouge pour l’éternité,
Au plus profond de toi rien ne pourra l’effacer,
Tu tentes alors de regarder droit devant toi,
Marchant seul dans le vent glacial et froid,
Les larmes perlent au coin de tes yeux,
Brillantes comme des diamants précieux,
Tu n’as pas choisi d’être là, de vivre,
Voilà pourquoi tu te figes dans ce givre,
Dans ce glacier fictif, mais si présent,
Faisant de ta personne ce mort-vivant.
C.
C.- Nombre de messages : 2
Age : 39
Date d'inscription : 06/01/2011
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